Adaptation du Challenge de la FIVB en Ligue mondiale

Ce 5 juillet à Lausanne, Suisse, lors de la rencontre entre la Pologne et les États-Unis de la Ligue mondiale, la FIVB a inauguré l’utilisation du système de « Challenge ».

Le Challenge de la FIVB en Ligue mondiale visible pour tous !
Le Challenge de la FIVB en Ligue mondiale visible pour tous !

Ce système sert à prendre une décision lors des balles litigieuses à l’aide de ralenti qui seront désormais diffusés pour le deuxième arbitre mais également pour le stade et le direct à la télé. Le système avait d’abord été testé avec un écran juste pour le deuxième arbitre.

Le Challenge a séduit la Superliga brésilienne
Le Challenge a séduit la Superliga brésilienne

Lors des finales de Superliga brésilienne masculines et féminines cette saison, le système d’écran pour le second arbitre avait déjà été utilisé. Renato D’Avila, directeur technique de la Fédération brésilienne, avait été séduit par ce système lors du Championnat du monde FIVB des clubs à Doha (Qatar) en 2012. Celui-ci compte bien utiliser ce système au mieux et dans le plus de compétitions possibles à l’avenir.

Pour mettre en place ce système, il est nécessaire d’installer de nombreuses caméras tout autour du court. Cela évitera que l’issue d’un match soit décidée sur une erreur d’arbitrage.

Fonctionnement du Challenge :

[blockquote author= »FIVB »]

1)    Le capitaine au jeu de chaque équipe peut demander une vérification vidéo, mais avant que le match ait repris et juste après l’échange litigieux.

2)    Les deux équipes ont le droit de demander une vérification vidéo deux fois par set. Si la décision prise après vérification vidéo est modifiée en faveur de l’équipe ayant fait la demande, son capital de recours dans ce set ne diminue pas. En revanche, si l’arbitre avait pris la bonne décision, le capital de recours de l’équipe ayant demandé la vérification vidéo diminue d’un recours dans ce set.

3)    Le premier arbitre lui-même a le droit de demander une vérification vidéo en cas de doute et si sa décision finit le set et/ou le match.

4)    Les situations suivantes uniquement peuvent être soumises à une vérification vidéo :

a.    toutes les positions où le ballon a touché le sol (ballon IN ou ballon OUT) ;
b.    contact du ballon avec l’antenne (en particulier : après une frappe d’attaque ou en provenance du contre) ;
c.    antenne défectueuse ou contact d’un joueur avec le filet ;
d.    contact des pieds d’un joueur avec la ligne de fond (lors d’un service), la ligne d’attaque (après une frappe d’attaque du joueur de ligne arrière) et pénétration sous le filet dans le camp adverse (ligne centrale) ;
e.   Position des pieds du libéro lors d’une passe haute avec les doigts si juste après une frappe d’attaque alors que le ballon était entièrement au-dessus du bord supérieur du filet.
f.    Seul le capitaine au jeu peut faire la demande de vérification vidéo au 1er arbitre (pas moins de cinq secondes après la fin de l’échange). Si le 1er arbitre juge que la demande n’est pas conforme au point 4, la demande est rejetée et l’équipe ayant fait la demande est pénalisée pour retard de jeu. En cas de demande correcte, le 1er arbitre lance la procédure de vérification vidéo en donnant un coup de sifflet et en pointant des deux mains le tableau d’affichage. Tous les joueurs actifs restent sur le court pendant la durée nécessaire pour évaluer la vidéo.

5)    Le deuxième arbitre analyse le ralenti vidéo sur un écran situé à côté du court. Un ralenti est mis à la disposition des spectateurs sur place et des téléspectateurs.

6)    Après vérification du ralenti vidéo, le deuxième arbitre indique, par gestes, au 1er arbitre qui est responsable de la décision finale.

7)    Au cas où aucune décision ne peut être prise après évaluation du ralenti vidéo, la décision du 1er arbitre entre en vigueur et l’équipe conserve son recours.

[/blockquote]

 

Source 1 : FIVB

Source 2 : FIVB

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